Néologismes : rois du langage politique

Courriel, paparazzer, vapoter, cyber-attaque, véganisme, troller, paperasserie… Les néologismes sont nombreux dans notre langage courant et sont utiliser sans modération. Mais c’est en politique qu’ils sont le plus utilisé et aussi les plus drôles ! Nous avons sélectionné nos préférés !
 

Sarkozy

 
Bravitude
Notre premier néologisme remonte à 2007, durant la campagne présidentielle de Ségolène Royal. La candidate provoquait les rires des médias et par conséquent des français avec la phrase suivante « Comme le disent les Chinois, qui n’est pas venu sur la Grande muraille n’est pas un brave. Qui va sur la Grande muraille conquiert la bravitude ». Il aura justement fallu beaucoup de bravoure, ou de bravitude, à Ségolène Royal pour faire oublier cette petite erreur.
 
Tourneboussolé
Mercredi dernier, l’ex-président Nicolas Sarkozy était invité à France Inter lors d’une interview. La nervosité bien connue de l’ancien chef de l’Etat l’a conduit à mélanger tournebouler et déboussoler pour créer un mix des deux mots : tourneboussolé. On pourrait pardonner cette bévue si quelque jour plus tôt la phrase « Ce n’est pas passe-moi la salade, je t’envoie la rhubarbe » n’était pas sortie de sa bouche. Il est décidément très difficile de suivre le fil de pensées de Nicolas Sarkozy…
 
Lepénisation
Au premier abord, un néologisme qui porte à confusion. En fait, il fait référence à une phrase de Robert Badinter évoquant la lepénisation des esprits pour dénoncer la diffusion des discours du Front National au sein de la société.
 
Ripoublique
Erreur de prononciation ? Non, juste la façon qu’à Jean-Marie Le Pen pour évoquer « La République des ripoux » selon lui.
 
On pourra citer les mots « inénervable », « baladurette », « raffarinade », « austéritaire », « fatitude », « méprisance »… En somme, les néologismes sont nombreux et surtout en politique !